Améliorer le développement émotionnel des enfants par Leah Davies, M.Ed. — Le travail des enfants, le jeu des enfants
Améliorer le développement émotionnel des enfants

Améliorer le développement émotionnel des enfants par Leah Davies, M.Ed.

La plupart des éducateurs conviennent que le bien-être émotionnel des enfants contribue grandement à leur développement social et intellectuel. Cependant, les adultes ont traditionnellement nié les sentiments des enfants en disant des choses telles que : « Vous ne devriez pas ressentir cela ! » ou "Tout ira bien. Oubliez ça." Nier les émotions fortes des enfants peut entraîner de la peur, de la confusion, de la honte et du ressentiment, ce qui peut nuire à leur apprentissage. Lorsque les émotions négatives sont supprimées, elles refont généralement surface et causent des problèmes. Les enfants qui apprennent à identifier, à exprimer et à gérer positivement leurs sentiments développent des compétences utiles dans la vie quotidienne.

Les êtres humains éprouvent une variété d’émotions qui ne peuvent être classées comme bonnes ou mauvaises. Ce qui est important, c'est la façon dont les enfants gèrent leurs sentiments. Les enfants apprennent en observant les autres personnes importantes dans leur vie. Les adultes qui expriment honnêtement leurs sentiments de manière constructive favorisent le développement émotionnel des enfants. Lorsque les éducateurs donnent l’exemple de la compréhension de soi et de la maturité émotionnelle, leurs élèves sont plus susceptibles de faire de même.

Sinon, comment les éducateurs peuvent-ils améliorer le développement émotionnel des enfants ?

  1. Aidez les enfants à comprendre leurs sentiments à l’aide de livres, de jeux de société, de marionnettes, de contes interactifs ou de jeux de rôle.

  2. Apprenez aux enfants à identifier et à verbaliser leurs sentiments, ainsi qu'à lire les signaux émotionnels des autres enfants et adultes. (Pour des outils utiles pour promouvoir l’alphabétisation émotionnelle, visitez www.kellybear.com.)

  3. Observez les expressions faciales, la posture, le jeu ou les œuvres d'art d'un enfant pour détecter les signes indiquant qu'il éprouve une forte émotion négative. Proposez ensuite des moyens constructifs pour le désamorcer, comme peindre, dialoguer ou prendre un « temps mort ».

  4. Acceptez les réponses émotionnelles comme légitimes, même si vous n'aimez pas le comportement qu'elles produisent. Par exemple, lorsqu’un enfant frappe, un sentiment de colère se manifeste. Arrêtez l'enfant et dites-lui : « C'est bien d'être en colère ; ce n'est pas bien de blesser les autres. Parlez-moi de ce que vous ressentez.

  5. Communiquez la compréhension et l’empathie en reflétant l’émotion observée. Par exemple, dites : « Vous avez l’air triste » ou « Vous semblez bouleversé ». Ensuite, si l’enfant confirme votre réflexion et commence à parler, restez silencieux et écoutez. (Voir "Aider les enfants à faire face à la colère" dans Idées pour les enseignants, www.kellybear.com .)

  6. Observez le comportement non verbal de l'enfant pour trouver des indices sur ce qu'il ressent. Écoutez également le contenu de ce qui est dit.

  7. Évitez les déclarations négatives telles que « Tu ne peux rien faire de bien ? » ou "Quel est ton problème ?" Ces commentaires découragent la communication ouverte et suggèrent que lorsqu'un enfant ne se comporte pas parfaitement, il est « mauvais ».

  8. Évitez de moraliser (« C’était mal de votre part ! » ); humiliant (« Je ne peux pas croire que tu as fait ça. » ); donner des conférences ("Vous auriez dû le savoir."); nier (« Tout ira bien. ») ; avoir pitié (« Pauvre de toi. Tout est de leur faute. ») ; et le sauvetage («Je m'en occupe.»). Au lieu de cela, écoutez patiemment et hochez la tête de manière appropriée. N'oubliez pas que les questions peuvent souvent éloigner l'enfant du véritable problème ou l'empêcher de parler.

  9. Résolvez le problème avec l’enfant en l’encourageant à réfléchir à des options et à décider quelle action constructive entreprendre. (Voir "Dix façons de favoriser la résilience chez les enfants" dans Idées pour les enseignants, www.kellybear.com .)

  10. Gardez les lignes de communication ouvertes. Vous pourriez dire quelque chose comme : « Emily, je suis content que tu m'aies parlé de la maladie de ta mère. Ça doit être difficile de l'avoir à l'hôpital. Sache que je tiens à toi et que je suis là si tu veux reparler. "

 

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Merci à Leah Davies, M.Ed., pour une autre excellente soumission ! 

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